"Recommande ton sort à l'Éternel, mets en Lui ta confiance, et Il agira"
Psaumes 37:5 



Bulletin du mois
Méditation

« Car je vous ai donné un exemple, afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi je vous ai fait ». Jean 13.15
C'est Jésus, le Rédempteur bien-aimé de nos âmes, qui parle ainsi. S'abaissant Lui-même à faire le travail d'un esclave, Il vient de laver les pieds de Ses disciples. Ce faisant, Il avait rendu à leur corps le service dont celui-ci avait besoin avant de se mettre à table. Et II leur avait montré en même temps, par un symbole frappant, ce qu'il allait faire pour leur âme en les purifiant du péché. Par cette double œuvre d'amour, Il a ainsi placé devant eux, juste avant de les quitter, dans un geste plein de sens, toute l'œuvre de Sa vie, tout Son ministère de bénédiction pour le corps et pour l'âme. Puis II s'assied et leur dit : « Je vous ai donné un exemple afin que, VOUS AUSSI, vous fas­siez COMME MOI, je vous ai fait ». Tout ce qu'ils avaient vu en Lui et vécu avec Lui devenait par ces paroles la règle de leur vie. « COMME MOI je vous ai fait, faites-le VOUS AUSSI ».
Cette parole du Sauveur béni est également pour nous. A quiconque sait que le Sauveur l'a purifié de ses péchés, il adresse ce même commandement, et avec la même intensité. Cela fait partie des dernières paroles de Celui qui va bientôt mourir pour nous. « FAITES VOUS AUSSI COMME MOI je vous ai fait ». Jésus demande vraiment, à chacun de nous, d'agir en toutes choses comme nous l'avons vu agir. Ce qu'il a fait pour nous, ce qu'il fait encore chaque jour, il nous faut l'accomplir aussi pour les autres. Dans Son amour qui condescend, qui pardonne, qui sauve, Il est notre exemple ; chacun de nous doit être la copie et l'image du Maître.
Nous pensons immédiatement : Hélas ! que je suis loin d'avoir vécu ainsi ! je n'ai même guère su que je devais vivre ainsi ! Et pourtant II est mon Seigneur, Il m'aime et je L'aime. Je ne veux pas accueillir l'idée de vivre autrement qu'il le veut. Que puis-je faire d'autre que d'ouvrir mon cœur à Sa parole et de fixer mes regards sur Son exemple, jusqu'à ce qu'il exerce sur moi Sa divine puissance et me pousse, avec une force irrésistible, à m'écrier : Seigneur, je veux aussi faire comme Tu as fait.
La puissance d'un exemple dépend principale­ment de deux choses. L'une, c'est l'attrait qu'exerce sur nous cet exemple ; l'autre, c'est la force que com­munique la relation personnelle que nous avons avec notre modèle. Sous ces deux aspects, qu'il est puissant l'exemple de notre Seigneur !
Mais y a-t-il vraiment, dans le modèle que nous présente notre Seigneur, quelque chose d'attirant ? Je pose sérieusement la question parce que, à en juger par la conduite de beaucoup de disciples, il semblerait qu'il n'en soit rien. Oh ! que l'Esprit de Dieu ouvre nos yeux pour que nous discernions la beauté céleste de la ressemblance au Fils Unique !
Nous savons qui est le Seigneur Jésus. Il est le Fils du Dieu de gloire, un avec le Père en nature, en dignité, en perfection. Après qu'il eût vécu sur terre, on a pu dire de Lui : « Nous avons vu... la Vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifes­tée » ( 1 ). En Lui, nous voyons Dieu. En lui nous voyons comment Dieu agirait s'il était à notre place ici-bas sur terre. En Lui tout ce qui est beau, aimable et parfait dans le monde céleste nous est révélé sous la forme d'une existence humaine. Si nous voulons savoir ce qui est tenu pour noble, pour glorieux dans le monde céleste, si nous voulons savoir ce qui est réellement divin, nous n'avons qu'à regarder à Jésus : en tout, Il révèle la gloire de Dieu.
Mais quel n'est pas l'aveuglement des enfants de Dieu ! Pour beaucoup d'entre eux, cette beauté céleste n'exerce aucun attrait. Ils ne semblent aucunement désirer la posséder.
Les manières, le genre de vie pratiqués à la cour d'un roi terrestre exercent une influence sur tout son empire. L'exemple qu'il donne est imité par tous ceux qui appartiennent à la noblesse ou aux classes supé­rieures. Mais l'exemple du Roi du Ciel, venu habiter en chair afin de nous montrer comment nous pour­rions vivre sur terre une vie divine, qu'il rencontre, hélas, peu d'imitateurs, même parmi Ses disciples ! Quand nous contemplons Jésus, Son obéissance à la volonté du Père, Son abaissement pour servir les plus indignes des hommes, Son amour se manifestant dans l'abandon total, le sacrifice de soi, nous voyons les choses les plus merveilleuses, les plus glorieuses que le Ciel puisse nous montrer. Même dans le Ciel, nous ne verrons rien de plus grand ou de plus lumineux. Il est certain qu'un tel exemple, donné par Dieu pour nous donner l'envie et la possibilité de l'imiter, devrait nous enthousiasmer. N'est-ce pas suffisant pour animer tout notre être d'une sainte jalousie et d'une joie inexpri­mable, lorsque nous entendons ce message : « Je vous ai donné un exemple afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi je vous ai fait » ?
Ce n'est pas tout. La puissance d'un exemple ne réside pas seulement dans sa propre perfection, mais aussi dans la relation qui existe entre nous et celui qui le donne. Ce ne sont pas les pieds d'autres personnes que Jésus a lavés en présence de Ses disciples ; c'est en lavant leurs propres pieds qu'il dit : « Comme je vous ai fait, faites aussi ». La conscience de notre relation personnelle avec le Christ nous fait exécuter le com­mandement : faites comme j'ai fait. C'est parce que j'ai expérimenté ce que Jésus a fait pour moi que j'ai la force qui me rend capable d'agir de même à l'égard des autres. Il ne me demande pas de faire plus qu'il n'a fait pour moi, mais pas moins non plus : COMME je vous ai fait. Il ne demande pas que je m'abaisse en tant que serviteur, plus qu'il ne l'a fait. Il ne serait pas anormal qu'il l'exige du vermisseau que je suis. Mais ce n'est pas ce qu'il désire. Il demande seulement que je fasse et que je sois exactement ce que Lui, le Roi, a fait et a été. Il s'est humilié Lui-même aussi bas que peut aller l'humiliation, par amour et pour me bénir. Il considérait cela comme le plus grand honneur et la plus grande bénédiction pour Lui. Et maintenant, Il me convie à partager le même honneur et la même béné­diction, en aimant et en servant comme II l'a fait. En vérité, si je conçois réellement l'amour qui repose sur moi et l'humiliation sans laquelle cet amour n'aurait pu m'atteindre, la puissance de purification qui m'a lavé, rien ne peut plus m'empêcher de dire : « Oui, Sauveur béni, ce que Tu as fait pour moi, je veux le faire aussi »

Extrait du livre 'Comme Christ' de Andrew Murray








 

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